DECHEVRE Patrice 105 c Av du Général Leclerc 54
DECHEVRE Patrice
105 c Av du Général Leclerc
54 000 NANCY
Tél/Fax : 03 83 47 40 06 Nancy le 14 Avril 2007
A L’attention des hommes et femmes
Politiques que je souhaite interpeller.
Madame, Monsieur,
Je
suis un simple citoyen de ce pays où je suis né. Et où j’ai vécu, et où j’ai
grandi, et d’où j’ai vu les dictatures, Franquistes en Espagne, Les dictatures
de Pinochet au Chili, Les dictatures policières de la Grèce
Malheureusement, je n’ai pas confiance dans l’avenir démocratique de
notre pays. Les partis qui montent et les peurs injectées au peuple par les institutions nous poussent vers un régime dictatorial. Aussi bien qu’en 1980 je pensais que les régimes magrébins devaient subir une certaine souffrance pour évoluer vers une démocratie considéré comme seule alternative.
Aussi bien aujourd’hui, j’arrive à discerner les points communs que nous avons avec ces Pays que je croyait en mal d’indépendance et qui nous montrent à présent le chemin. C’est l’urgence à travailler en commun qui nous poussera les uns vers les autres. Le mal est vicieux et il profite de nos relents de démocratie. Cela n’excuse pas les dirigeants liberticides de notre démocratie. Mais cette vision pose les problèmes différemment.
Le but du jeu n’est pas de se battre contre, mais avec nos alliés. Et ces alliers malheureusement, vous ne les voyez pas ! Vous préférez faire arrêter 300, 400ou 600 personnes par mois pour faire gonfler les cota de la lutte contre l’immigration. Tans pis pour ces enfants Français nés de cette immigration. Tans pis pour ces Français élevés par des immigrés. La politique Française actuelle vœux que nous soyons tous Bleu Blanc Rouge. Eh bien tans pis pour vous, mais mon esprit n’est pas versatile. Alors, si cela vous dérange, procédez à l’épuration ethnique des citoyens de ce Pays. Procédez à l’épuration morale de cette France indigne de ses sources et polluée par ses sentiments humanitaires. Mais cette France indépendante, celle des poule bots, celle des Rouget de Lille, celle des membres de la convention. Eh oui, nous avons de la mémoire et nous connaissons notre histoire. C’est dommage pour vous, mais cette France là est révolutionnaire.
Elle ne se contente pas des discours aseptisés édictés par des prompteurs en mal d’indépendance. Elle sait ce que le quotidien veux dire (trouver à manger pour les enfants ce soir, ne pas se faire couper le courant et le gaz avant 2 semaines, répondre aux 2 offres d’emploi de l’ANPE même si elles nous coûtes plus qu’elles ne nous rapportent concrètement). Et tan pis pour la misère, puisque c’est notre destin comme dirait Manu. Sauf qu’en 88 on rigolaient et à présent on le vit. Notre destin n’est pas tracé et nous ferons tout pour modifier la donne.
Tous,
vous avez du souci à vous faire, car nous nous révolterons autant de fois que nécessaire
pour avoir notre part du gâteau. Pourquoi devons-nous toujours payer les impôts,
les taxes, les charges et autres contributions pendant que d’autres on des
retraites en or ? Pourquoi devons-nous toujours payer l’éducation de nos
enfants, payer le droit de circuler, payer le droit de consommer, payer le
droit de se loger alors que les logements de fonction des ministères regorgent
de nantis; alors que les lycées privés regorgent de poupons biens gras élevés
aux frais de la république; alors que ces chauffeurs de maîtres se demandent si
demain ils auront la Prius la C
Ne vous étonnez pas que nous en soyons là. Cela fait des années que la musique urbaine vous donne le là de notre société. Mais comme tant d’autres, vous êtes tellement occupés que vous ne prêtez pas l’oreille à ce genre de discourt. C’est pourtant dommage, car en écoutant bien (Calogéro, Olivia ruis, Bénabar, Tété et tant d’autres citoyens de ce Pays vous auriez peut-être pu comprendre ce qui le ronge.). A présent,il est trop tard. Je sais comme vous et comme tant d’autres personnes que nous allons vivre une des périodes les plus sombres de notre histoire. C’est dommage, mais nous devons en payer le prix tous ensembles pour reprendre un des mots qui m’est cher.
Je ne sais pas combien de temps cela va durer, je ne sais pas qui pourra en réchappé, mais ce que je sais, comme dans mes précédents courriers à M. SUEUR c’est que nous allons souffrir, avoir faim, mentir désavouer et dénoncer. Ce sera le prix à payer. Comme je l’ai déjà mentionné précédemment, moi et les miens somment prêt à affronter cette épreuve. Mais c’est pour vous que je m’inquiète, car vous vivez toujours dans votre cocon doré. Etes vous prêts à prendre la clandestinité ? Je n’en suis pas sûr. Alors, au moment le plus opportun, je vous contacterai pour rebâtir notre France, celle des droits de l’homme, celle des citoyens, celle qui à vue naître les Républiques.
Sincères salutations Patrice DECHEVRE